J’ai section « Vous connaissez peut-etre » (« People you may know ») de Facebook est une source inepuisable de speculations.
Cette fonction, en apparence sympathique puisqu’elle nous propose d’ajouter de nouveaux amis, semble detenir des precisions tres personnelles sur tous d’entre nous.
- Une journaliste en redaction s’est ainsi decouvert proposer un flirt dont elle n’avait jamais note le telephone au sein d’ son portable ;
- 1 nouvelle collegue s’est surpris proposer votre pote qu’il n’a pas revu depuis 10 ans et qui venait de lui envoyer un mail ;
- une nouvelle enfin, sa femme de menage, dont i§a a le numero de telephone dans son portable, mais avec laquelle elle n’a jamais eu aucune interaction online.
Beaucoup ont aussi vu apparaitre des gens rencontres sur des applis de rencontre tel Tinder ou Grindr. Plutot embarrassant, non ?
Folles rumeurs
Entre nous, les mots de « magie noire » et « espionnage » sont prononces. Sur Internet, les rumeurs nos plus folles circulent concernant la facon dont votre algorithme plutot intrusif fonctionnerait.
- Cela existerait un « profil fantome » necessaires d’entre nous, pre-rempli et automatiquement active des notre inscription.
C’est la theorie d’un utilisateur de Reddit. Il raconte avoir cree votre profil anonyme avec un mail jamais utilise et s’etre vu proposer plein de contacts connus.
- A Rue89, on en formule une autre pour se Realiser peur : Facebook nous proposerait aussi les personnes qui nous « stalkent » (espionnent online) ou que nous avons recemment « stalkees ».
Je decouvre que votre rumeur y a deja, et que beaucoup d’utilisateurs y croient dur comme fer. Facebook l’a i chaque fois dementie.
- Au aussi genre, la de confiance BBC affirmait, via Plusieurs temoignages concordant et une societe de securite de plomberie, que Facebook se connectait a des applications type Tinder ou Grindr pour vous faire des suggestions d’amis.
Un journaliste du Huffington Post a fait la meme hypothese. Ce que le reseau social a nie avec force.
Fabrice Epelboin, specialiste des medias sociaux et entrepreneur du Web, croit les dires de Facebook, tel Vincent Glad :
« Ce pourrait etre tres dangereux economiquement. Facebook n’est nullement une societe idiote, elle prend des risques calcules. »
Pour lui, l’explication est nombre plus aise :
« si l’on “date” quelqu’un sur Tinder, on lui donne bien le numero avant, non ? Facebook se connecte en fait a ce repertoire. »
Un aspirateur a donnees, via votre portable
On resume. Vous devez imaginer l’algorithme de Facebook tel un aspirateur a precisions geant.
Dans un texte du Washington Post, qui fait reference en la matiere, il va i?tre explique que l’algorithme de « Vous connaissez peut-etre » est base sur la « science des reseaux ».
En definissant les reseaux auxquels on appartient, Facebook calcule nos chances de connaitre telle ou telle personne. Et il est en mesure de meme predire nos futures amities. Un tantinet de probabilites et c’est dans la boite.
« Ce n’est pas de la magie, mais juste des mathematiques tres pointues », apprend-on.
En fonction des amis que l’on a, de des interactions plus ou moins grandes et frequentes avec eux, de l’endroit ou on vit, des lieux ou on a etudie et travaille, l’algorithme fait ses calculs. Cela tente aussi de definir les personnes « cles » de votre reseau, celles qui vous presentent aux autres. Enfin, il utilise votre geolocalisation, ce qui a probablement mene ce lundi a l’arrestation du voleur d’la voiture d’un internaute, qui est apparu dans ses suggestions d’amis.
Surtout, depuis qu’il a ete demande sur votre mobile, via nos applis Facebook et Messenger, le reseau social a un tas d’autres renseignements a mettre sous Notre dent de un algo : vos contacts telephoniques et toutes vos mails.
Vous l’avez autorise, probablement sans en avoir conscience, au moment de l’installation de l’une et/ou l’autre application.
Le test ultime : le Nokia de Xavier une Porte
Comme c’etait un jour de pluie, j’ai voulu tester la puissance de cet algorithme se deplai§ant donc sur deux pieds :
- Notre « science des reseaux » ;
- des tonnes de donnees « scrapees » de notre mobile principalement.
Je decide de coder 1 compte avec un numero de portable et avec un faux nom. Le mien reste deja lie a 1 compte, donc Facebook le refuse.
Par exemple, il est interdit, en theorie, de creer un faux compte ou de doublonner, en fonction de sa politique de « l’identite reelle » – les individus transgenres en savent malheureusement quelque chose.
Depuis un individu au sein d’ ces bureaux qui n’a nullement lie le compte Facebook a le numero. J’ai nomme : Xavier en Porte. Cela possede un bel Nokia defonce dans le dessus.
Cela n’est evidemment jamais question d’applications quelconques. rencontres internationales Avec le numero de Xavier, Facebook accepte l’elaboration du compte de « Mathilde Machin », 21 annees.
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